Ayant sollicité ce rendez-vous, le bureau de l'Association des parents d'élèves (BAPE) a rencontré vendredi 13 février l'ambassadeur de France, M. Hervé Bolot, et le conseiller culturel, M. Michel Flesch. Vos représentants souhaitaient faire le point sur la procédure de reconnaissance du Lycée français Alexandre-Yersin (LFAY) par les autorités vietnamiennes – reconnaissance qui a motivé le changement de statut de l'établissement le 1er janvier dernier – et le projet de nouveau lycée.
L'ambassadeur de France a précisé en préambule sa volonté d'« avoir le maximum de transparence avec tous les acteurs » sur ces dossiers. Concernant la reconnaissance du lycée, la demande a été déposée en fin d'année auprès du ministère de l'Education et de la Formation. Elle s'appuie sur le dossier qui avait été déposé pour l'Ecole Colette à Hô Chi Minh-Ville, reconnue l'an passé.
Seule différence notable entre le Lycée français Alexandre-Yersin et l'Ecole Colette, le taux d'élèves vietnamiens scolarisés dans l'établissement : ils restent peu nombreux à Colette, alors qu'ils représentent 45 % des élèves à Hanoi. Selon l'ambassadeur, ce point ne devrait poser aucune difficulté et la reconnaissance officielle, qui fait l'objet de la validation de plusieurs ministères vietnamiens, « ne devrait plus tarder ».
Cette reconnaissance de l'établissement reste aussi capitale pour notre association : dès lors que le LFAY disposera d'un statut officiel, l'APE devrait pouvoir à son tour obtenir une reconnaissance par les autorités vietnamiennes qui lui permettra d'opérer de manière autonome et le transport scolaire et les activités périscolaires.
La phase suivante, dès lors que la reconnaissance est acquise, concerne l'obtention d'un terrain auprès du comité populaire de Hanoi pour y bâtir le futur Lycée français Alexandre-Yersin : l'ambassade de France effectuera une démarche officielle pour solliciter ce terrain, qui doit bénéficier de certains « facilités » (prix de location au mètre carré « privilégié » dans la mesure où il est destiné à un établissement d'éducation).
La surface qui sera demandée sera de 4 ha à 5 ha, afin d'y accueillir un établissement moderne et qui puisse se développer. Il est important de noter qu'à ce jour, aucun terrain n'a été proposé à l'ambassade de France pour accueillir le futur lycée. M. Hervé Bolot a fait part de son souhait de jouer la carte de la concertation avec les diverses parties intéressées par le choix de ce terrain – dont les parents.
Enfin, un dossier urgent attend également l'ambassade de France : le renouvellement du bail de l'établissement sur le site actuel, qui expire en août prochain. Cette négociation doit être engagée prochainement.
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